Monica Bellucci, Catherine Deneuve, Franck Dubosc comptent parmi les victimes des "Gérard du Cinéma", prix satiriques qui se veulent l'équivalent des "Razzie Awards" d'Hollywood, décernés mardi soir à Paris, en direct sur le site Internet de Paris-Première, à la veille du Festival de Cannes.
Monica Bellucci et Franck Dubosc ont été sacrés "Gérard du désespoir féminin" pour leurs compositions dans "Le Deuxième souffle" de Alain Corneau et "Astérix aux Jeux Olympiques" de Thomas Langmann.
"Astérix aux Jeux Olympiques" a décroché le "Gérard du plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007".
Prix spécial remis pour la première fois, le "Gérard de l'actrice que les journalistes s'obstinent à appeler +mademoiselle+" est revenu à Catherine Deneuve, tandis que Arielle Dombasle remporte une nouvelle fois le "Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari".
Clovis Cornillac, Jean-Paul Rouve, les réalisateurs Cristian Mungiu et Régis Wargnier ont également été la cible des Gérard du cinéma 2008 dont les trophées sont des parpaings et des truelles dorés.
Ces prix potaches, qui récompensent "le pire du 7e art", sont placés "sous l'autorité morale du prénom-symbole du patrimoine français des médias et du cinéma (Gérard Depardieu, Gérard Lanvin, Gérard Holz)".
Le jury regroupe une cinquantaine de journalistes appartenant notamment aux rédactions de France 2, Le Point, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Marianne, Direct 8, Elle et Paris Première.