Voici l'aperçu :
Resistance 2 compte parmi les titres forts du
line-up de Sony pour l'année à venir. A Los Angeles, à l'abri d'un
soleil de plomb, l'éditeur et Insomniac Games nous ont livré une
présentation de sa campagne solo et un tour gratuit du mode
multijoueur... Avec des bots.C'est donc sagement assis en face d'un écran que nous avons pu avoir
un avant-goût de ce second volet d'une franchise qui a des chances d'en
compter bien d'autres. Pour les étourdis, permettez-moi de rappeler que
Resistance 2 est la suite directe du premier volet et reprend l'action
exactement là où on l'avait quittée. Capturé par de mystérieux soldats,
Nathan Hale se retrouve embrigadé dans un nouveau groupe obscur et
devra surtout faire face à son infection au virus Chimère. N'attendez
pas plus de détails à ce sujet, la confirmation de ce fait n'ayant été
accordée que du bout des lèvres. Pour le reste, on attendra en se
contentant de zieuter diverses phases de jeu, à commencer par celle qui
a illustré la conférence de Sony pour cet E3 2008, la traversée de
Chicago. Comme vous avez sans doute pu le voir sur la vidéo qui a
suivi, Resistance 2 ne lésine pas sur la mise en scène. Le Leviathan
qui vient s'en prendre à la pauvre bande d'humains dépassant d'une
bonne "tête" les immeubles du Chicago en ruine n'est rien de moins
qu'un adversaire quasiment invincible qu'il va falloir fuir à toutes
jambes. Et si on parle de mise en scène, c'est bien évidemment en
référence au tour de manège que nous offre la bête en saisissant le
joueur dans sa pâte gluante et dont Nathan s'évade en lui lançant une
roquette des familles. Débute alors une course-poursuite au cours de
laquelle on admire impuissant une créature gigantesque arrachant
purement et simplement des sections entières d'immeubles. On ne se
prononcera pas sur la qualité ludique de la séquence faute d'y avoir
mis les mains, mais d'un point de vue "contemplatif", ça en jette.
Oh la grosse bestiole...Pour
faire suite à cette mise en bouche, Insomniac nous présente un nouveau
type d'ennemis baptisés grims. Ces compagnons de jeu ont certes le QI
d'une moule bercée trop près du mur mais leur nombre et leur
agressivité aident à pardonner leurs tendances suicidaires. Cette
rencontre est par ailleurs l'occasion de dévoiler une nouvelle arme, un
magnum .44 dont le tir secondaire utilise des munitions explosives que
l'on peut faire détonner en appuyant sur la touche idoine. L'arme
parfaite pour préparer un piège ou, mieux, tirer sur un adversaire, le
laisser se replier vers ses camarades et faire d'une balle 5 morts.
Pour vous faire une idée, pensez aux sticky bombs déjà présentes dans
certains FPS.
En route vers le combat !Enfin,
voici venir le troisième segment de cette démo : l'invasion de San
Francisco. Là encore, la technique et l'esthétique sont
impressionnantes. En levant les yeux, Nathan Hale ne peut qu'admirer la
dizaine de vaisseaux-mères de la Chimaera flottant au-dessus de la
ville ravagée et regarder les combats au loin. Des vaisseaux qu'il sera
par ailleurs possible d'aller visiter au cours de la campagne. Pas de
doutes, Resistance 2 en met plein les yeux mais dans ces conditions, il
est difficile de juger son gameplay. Malgré tout, l'intelligence
artificielle semblait faire de louables efforts pour compliquer la
tâche du joueur, sans doute plus par son agressivité que par sa
tactique mais le résultat est là. Du coup, pour prendre le jeu en main,
c'est du côté du multijoueur qu'il faut se rabattre. Malheureusement,
la borne du stand Sony ne permettait pas de jouer contre d'autres
personnes mais simplement d'affronter des bots dans une partie sur la
base d'un Attaque/Défense. Fatalement, on en ressort un peu dubitatif
et le seul constat pratique de l'expérience est que le coup de crosse
est d'une efficacité redoutable. Dans le doute, on n'en dira pas plus
sur la question en attendant éventuellement de pouvoir participer à une
véritable partie.