Foot - L1 - VA - Malaise sérieux pour Sommeil David Sommeil,
le défenseur de Valenciennes, a été victime d'un malaise cardiaque
mercredi après-midi lors d'un entraînement, vers 17h30. Le joueur (34
ans depuis dix jours) a été immédiatement transporté au CHU de la
ville, qui l'a pris en charge. Le club a précisé dans la soirée que
David Sommeil se trouvait en unité de soins intentifs.
L'ancien
joueur de Rennes et de Bordeaux venait de terminer un exercice avec le
groupe et se reposait sur un banc en se désaltérant, tout en
plaisantant avec ses coéquipiers. Il est alors brusquement tombé à la
renverse. Selon le club, un défribillateur disponible au bord du
terrain a été immédiatement utilisé et le médecin du VAFC a pu
intervenir deux ou trois minutes après le malaise.
«
Nous
avons été appelés pour un arrêt cardio-ventilatoire de ce joueur. Quand
nous sommes arrivés, les joueurs qui étaient avec lui avaient déjà fait
des massages cardiaques et du bouche-à-bouche pour tenter de la ranimer», a-t-on précisé au Centre opérationnel d'incendie et de secours du Nord. Le CODIS, cité par l'AFP, ajoute que «
les pompiers l'ont ranimé avec un défibrillateur semi-automatique et (que)
son pouls est alors revenu à 10 pulsations par minute». Le joueur a été transporté «
dans un état grave, inconscient et intubé» à l'hôpital de Valenciennes, précise la même source.
L'importance du défibrillateurL'accident
dont David Sommeil a été victime est le premier survenu chez un joueur
professionnel évoluant en France depuis celui qui avait frappé le
Sedanais Marco Ramdriana, le 18 janvier dernier, à la 22e minute de
Sedan - Niort. Un défribillateur l'avait sauvé. Phil O'Donnell,
défenseur et capitaine du club écossais de Motherwell, n'avait pas eu
cette chance. Il était décédé à l'hopital peu après s'être écroulé lors
d'une rencontre (décembre 2007). Le défenseur du FC Séville Antonio
Puerta, 22 ans, était lui décédé après un match du Championnat
d'Espagne (Août 2007).
L'AKCPF (Association des
masseurs-kinésithérapeutes des clubs de football professionnels) a
alerté les instances sur les accidents cardiaques des sportifs en plein
effort et obtenu de la Ligue la présence obligatoire de défibrillateurs
sur les stades de L1 et L2 en 2005-2006. Grâce à ces appareils qui
envoient des chocs électriques, le taux de survie passe à 70% si
l'intervention est pratiquée dans la minute qui suit l'arrêt cardiaque.